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Je suis à la peinture ce que Vivenne Westwood est à la mode : punk.

Le critique d’art Jean-Luc Chalumeau, auteur de nombreux ouvrages sur l’art contemporain, écrit en préface de la monographie de Kriki : « Fondateur, en 1984, du groupe de plasticiens Nuklé-Art et du groupe de musique électro-punk Les Envahisseurs, Kriki incarne encore de nos jours la culture punk dans l’art contemporain français. Dès 1984, la rue avec ses pochoirs sera son école d’art, ainsi que le métro et ses piratages d’affichages publicitaires. De ce fait, il a participé au fondement et à l’éclosion de ce que l’on nomme aujourd’hui le Street Art. Immergé dans la culture alternative, son avant-gardisme de jeunesse le placera d’emblée en tête des artistes émergeants à suivre autant en galeries que sur le marché de l’art ».

Nuklé-Art, Kriki

Dès ses débuts, Kriki recouvre palissades et murs de la capitale du fameux pochoir « Allô Olga, Y’a un pochoir à effacer » (Olga étant la dégraffiteuse du service propreté de la Ville de Paris). Immergé dans la culture alternative, Kriki participe dès 1985 aux 2 km de fresques sauvages qui réveilleront les friches industrielles du Canal de l’Ourcq. En 1986, l’artiste s’associe aux Editions Parallèles pour la publication de « Pochoirs à la Une », aujourd’hui devenu la référence incontournable des pionniers du pochoir et du Street Art. Cette même année, il participera à la vente historique « Les jeunes débarquent » sous le marteau de Maître Binoche aux côtés, entre autres, de Keith Haring et Futura 2000. D’emblée, Kriki a été identifié comme une des figures emblématiques de la jeune peinture française des années 80. Il a participé à l’éclosion et au fondement de l’Art Urbain, bien avant que le monde de l’art ait entendu parler de Banksy. Néanmoins, Kriki appartient à cette sensibilité générationnelle du mouvement de la Figuration Libre, dont il contribuera à sa redynamisation. Très vite après son entrée «par effraction» dans l’art, comme il le dit lui-même, Kriki se retrouve à exposer aux côtés de Wim Delvoye, Keith Haring ou Basquiat dans des galeries aussi célèbres que Guy Pieters Gallery (Knokke-Le-Zoute), Il Capricorno (Venise) et Enrico Navarra (Paris) ; ou encore à participer aux toutes premières expositions de galeries parisiennes aujourd’hui prestigieuses telles que Jérôme de Noirmont, Kamel Mennour, ou encore aujourd’hui Suzanne Tarasiève exposant Immendorff et Baselitz…

 

ANATOMIE DU GREEN FUZZ, 1987, Acrylique sur toile, 66 x 51 cm

A 23 ans, Kriki, figure tutélaire de l’Art Urbain, aura déjà son premier Solo Show à la FIAC, imposant d’emblée un style immédiatement identifiable sur la scène internationale, faisant de lui un des jeunes artistes majeurs de sa génération. 

Dès 1985, Kriki invente un personnage, le Fuzz, mi-robot, mi-fétiche polymorphe, omniprésent, véritable marque apposée et dont le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris réalisera une édition. Cet intérêt pour le Fuzz désormais iconique sera relayé par la Maison Louis Vuitton qui, par un mécénat suivi, permettra la réalisation d’un projet d’envergure sur le Fuzz, et présenté à la Galerie Kamel Mennour en 2000. Après de nombreuses métamorphoses, le Fuzz et les figures qui l’accompagnent, réapparaîtront dans les tableaux sous la forme de virus contaminant l’histoire de l’art.

Kriki-LaPunkitude
LA PUNKITUDE, 1989, 130 x 190cm, Acrylique sur toile découpée.

Aujourd’hui plus que jamais, l’oeuvre de Kriki révèle des mondes construits par de multiples références culturelles faits de la sédimentation d’affects qui jalonnent sa vie d’artiste. En effet, Kriki mixe ses univers, n’hésitant pas à l’intérieur d’architectures complexes à connecter entre eux des personnages de mascarades africaines avec des pompadours chaussées de sneakers, ainsi que des danseurs breakers avec des robots domestiques. Toutes ses figures puisent leurs identités dans les rites africains, mais encore dans l’art classique occidental, la culture Hip Hop, ainsi que dans la robotique, notamment avec l’androïde Topo, gardien domotique. De ce fait, cette sur-manipulation d’images originales dont sont issues ses peintures, provoque une certaine résistance à notre première tentative de lecture. Ernest Van Buyender, président du Musée d’Art Contemporain d’Anvers (Muhka) écrira « Kriki est le seul artiste français dont l’originalité et l’ambition de sa peinture peuvent être comprises comme un pont entre Subculture et Haute culture ». La peinture de Kriki est celle de l’hyper-connectivité ! avec des jacks et autres câbles de branchements qui comme autant de flux énergétiques mettent en réseau ses mondes visionnaires où son propre langage esthétique rejoint un langage universel.

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Qui est le Fuzz ?

Rendez-vous avec Kriki dans son l’atelier pour découvrir la véritable histoire de Fuzz.

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