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« Sébastien Kito est un artiste du retrait. Du trait aussi, car la sculpture épurée tend à devenir un simple trait vertical ou courbe. Plutôt courbe d'ailleurs car le monde qu'il dessine est de l'ordre cosmique. La terre est ronde, l'espace est courbe, l'arbre est ellipse. » Claude Mollard

Le sculpteur Sébastien Kito vit et travaille à Paris. Né d’une mère française, et élevé en France, Sébastien Kito a montré le désir d’explorer la culture de son autre pays, le Japon, et a conçu une pensée originale à partir de cette confrontation de ses doubles origines.

Sébastien Kito suit d’abord les traces de son père Akira Kito, qui fut l’un des plus importants artistes Japonais du Paris d’après 1945, et de ses grand-père et arrière-grand-père, en étudiant la peinture. Il est admis en 1985 à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Espérant retrouver l’esprit du groupe Cobra auquel son père avait participé dans les années cinquante, il fréquente l’atelier de Pierre Alechinsky. Dans le même temps, il travaille pour des artistes du Nouveau-Réalisme, notamment Raymond Hains, dont il devient l’assistant dès 1983. Malgré un lourd héritage familial et de prestigieux professeurs, Sébastien Kito trouve rapidement sa propre voie, enrichie de toutes ces fructueuses rencontres.

Sébastien Kito, Famille polychrome, 2004, Verre feuilleté et inox, H. 267 cm
Sébastien Kito, Famille polychrome, 2004, Verre feuilleté et inox, H. 267 cm

Il s’attache en premier lieu à la réalisation de paravents mobiles évidés en leur centre, et de peintures sur supports découpés et articulés. Ce dernier terme est une base de sa réflexion et sert d’assise à une seconde grande étape, la conception de charnières géantes baptisées les Extragonds.

Sébastien Kito poursuit actuellement une interrogation sur la forme et la couleur par le biais de sculptures mobiles, articulées et évidées, souvent porteuses de réminiscences anthropomorphiques ou animalières. Ses sculptures adressent une invite ludique à rejoindre l’espace investi par l’oeuvre ou à le transformer par le déplacement de l’une des pièces de la structure évolutive.

Ces rapports particuliers de l’oeuvre à l’espace se rapprochent du concept japonais du ma, qui désigne l’intervalle spatial ou temporel entre deux choses, aussi important que les deux éléments qui le limitent. C’est avec la plus grande simplicité apparente que Sébastien Kito parvient à suggérer des relations ou interactions complexes entre les sculptures et l’espace, entre le plein et le vide.

Sébastien Kito, Fluctuat Nec Mergitur, 2019, inox et verre feuilleté, H. 44 x 42 x 42 cm.
Sébastien Kito, Fluctuat Nec Mergitur, 2019, inox et verre feuilleté, H. 44 x 42 x 42 cm.
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